Le nombre d'OR et la Bourse ...

En novembre 2007 je vous parlais du nombre d'Or..... ce fameux 1,618, présent un peu partout autour de nous..... dans la nature, les fleurs, chez les animaux, dans la musique, l'architecture, le corps humain..... Par contre, ma surprise fut de taille quand, tout récemment, un ami (Bruno L.) m’expliquait que ce nombre d'OR était également présent dans l'univers de la finance ! Compte-tenu de l'actualité du moment, je souhaitais vous faire part de cette découverte...

Petit rappel sur ce qu’est le nombre d'or :

Léonard de Pise, dit Fibonacci (12ème-13ème siècle) créa une série de nombres aux propriétés remarquables :

1,1,2,3,5,8,13,21,34,55,...233,377,610.. où chaque nombre (sauf les deux premiers) est la somme des deux nombres qui précèdent.

1+1=2 ; 1+2=3 ; 2+3=5 ; 3+5=8 ; 5+8=13 ; 8+13=21 ; 13+21=34 ; 21+34=55 ; etc, etc.

Bien plus tard, on découvrit que, sauf pour le début de la série, chaque nombre divisé par son précédent donne le résultat constant de 1,618...
Exemples : 233 : 144 = 1,618. ou encore 610 : 377 = 1,618...
Essayez par vous même avec d'autres chiffres.



Ce ratio de : 1,618... est le nombre d’or : la divine proportion...

...
Ce rapport se retrouve dans la loi d’expansion et de rétraction des choses, c’est la règle de croissance des organismes vivants dont le développement s’effectue selon un multiple de 1,618.
C’est ainsi, comme je vous le disais, qu’on le retrouve partout (voir l’article de novembre 2007).

Quel rapport entre le nombre d’or la finance ? La théorie d’Elliott ...

Ralph Nelson Elliott (1871-1948), comptable de formation, consacra la fin de sa vie à l'étude du mouvement des marchés financiers.
La théorie qui porte son nom fut élaborée à la fin des années 30 aux Etats-Unis.
Inspiré par la théorie de Dow, par des observations faites sur la nature et par la théorie du nombre d'Or de Leonardo Fibonacci, Elliott affirma que le mouvement des marchés boursiers pouvait être prédit en observant et identifiant des séries répétées de vagues.
En fait, il croyait que tous les comportements humains, non seulement la Bourse, étaient influencés par ces mouvements en vagues.

Pour Elliott, l'hypothèse de départ était que les cours n'évoluaient pas de manière désordonnée mais, tout comme la nature, selon des cycles harmonieux ascendants et descendants qui pouvaient être modélisés.
L'analogie des vagues fût ainsi toute trouvée pour décrire les mouvements des cours.

La décomposition en vagues.

Cette théorie repose sur le postulat suivant:
Comment un groupe de personnes se comporte-t-il ?
Les mouvements de la psychologie des foules balancent du pessimisme à l'optimisme, et vice-versa, que ces vagues sont censées appréhender.
Ces "vagues" sont censées être répétitives dans leurs formes, mais pas forcément dans leur amplitude, ni dans leur durée.

C'est sur ce postulat qu'Elliott a bâti une théorie qui s'appuie sur le nombre d'Or (1,618).

Une vague ascendante qui se serait créée en cinquante jours, corrigera ainsi à la baisse de trente et un jour (50/1,618) et suivant la théorie que dans un marché haussier les cours évoluent en trois vagues haussières entrecoupées par deux vagues à la baisse.

Rien de mieux qu'un beau dessin pour illustrer le propos:



Les marchés évoluent suivant des cycles haussiers ou baissiers, néanmoins même quand le mouvement est haussier, des phases de correction alternent avec les phases de progression, et vive-versa quand le mouvement est à la baisse.
Partant de ce principe, Elliott a modélisé ce qu'il appelle un "cycle élémentaire" composé de 8 vagues principales : 3 vagues de correction succèdent à 5 vagues de tendance.
Ainsi sur le schéma suivant, on observe clairement le mouvement : une vague ascendante, composée elle même de 5 vagues : 1,2,3,4,5 et une vague de correction composée de 3 sous-vagues a,b et c.

La particularité de la théorie est que cette décomposition est quasi infinie, chaque vague pouvant se décomposer elle-même en vagues de plus petite période, et chaque ensemble de vagues pouvant être la composante d'un mouvement de plus grande ampleur.



Prechter et Frost « les disciples » d’Elliott, établissent que très fréquemment les valeurs boursières s’amplifient et se contractent dans ce même rapport.
Par exemple, une hausse de 3 mois (90 jours) peut être suivie d’une baisse de 90 : 1,618 = 55 jours et un gain de 50 % corrigé de 50 : 1,618 = 30 %.
Encore faut-il savoir dans quelle phase se situe le cycle ?
Et là, cela devient une affaire de spécialistes...

Je ne connais pas grand chose à la Bourse, mais il suffit d’observer la courbe du Krach de 1929, et vous serez étonné de voir un lien avec la fameuse théorie d’Elliott...



Qu'en est-il de la courbe des bourses mondiales depuis 10 ans ? observez par vous-même...en précisant les données mensuelles ou annuelles : boursorama .com

Étonnant non ?

Allez au plaisir de vous lire...

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