"Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus"

Si Paul Dewandre passe dans votre ville, ne ratez surtout pas son spectacle : "Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus" !
Ou comment apprendre à communiquer avec sa moitié lorsqu'on ne parle pas du tout le même langage ?

Et surtout, allez-y en couple ! et avec d'autres couples !... vous pourrez ensuite terminer la soirée " entre amis" .... . débat très animé assuré !!

Le sujet est passionnant : Femmes et Hommes... nous sommes différents... mais complémentaires !!!

Ce magnifique spectacle est né d'une rencontre, aux États Unis, de Paul Dewandre avec John Gray, auteur du best-seller : "Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus".
Ce livre a été vendu au cours de ces dix dernières années à plus de trente millions d'exemplaires dans le monde. Il a été traduit en plus de 30 langues.




Avec humour et réalisme, mais surtout avec beaucoup de vérité humaine et de sensibilité,
Paul Dewandre, dans le rôle d'un professeur, sexologue-psychologue décalé - mais tellement vrai - nous fait toucher à toutes ces différences si réelles, à ces petits côtés de chacun d'entre nous, innocemment féminins et / ou typiquement masculins.

Exemple : Pourquoi hommes et femmes ont-ils parfois du mal à se comprendre ?

Une des différences notables entre les hommes et les femmes, est l’utilisation des mots, qui n’est pas la même pour les unes et pour les autres.
Si nous parlions une langue différente, ce serait plus clair, nous saurions que nous avons besoin d’un dictionnaire pour converser.
Alors que dans nos relations avec l’autre sexe, les mots utilisés sont les mêmes, mais revêtent une signification différente.

Quand un homme parle, il est plutôt attaché aux faits.
Son but est d’exprimer une idée, le plus précisément possible.
Il est plutôt rationnel et souhaite montrer sa compétence.

Le côté féminin est davantage attaché à exprimer le ressenti.
Le besoin d’une femme est avant tout de se sentir comprise dans les émotions qu’elle vit.



Illustration :
Deux femmes parlent entre elles, et l’une dit à l’autre :
« Oh, les embouteillages sont vraiment terribles en ce moment, j’ai mis deux heures pour aller chez le dentiste. »

Le partenaire de cette femme entend cette conversation et ne peut alors s’empêcher de l’interrompre en disant quelque chose comme :
« Mais non ma chérie, tu n’as pas mis deux heures, puisque tu es partie à deux heures quatorze et que tu es arrivée à l’heure à ton rendez-vous qui était à trois heures moins le quart. Si tu calcules bien, cela fait trente et une minutes ! Pourquoi dis-tu deux heures, quand en réalité tu n’as passé que trente et une minutes ? »

L’autre femme qui est en face se demande bien pourquoi cet homme intervient dans leur conversation?.
Elle a bien compris que quand son amie lui dit « deux heures », elle n’est pas en train de parler du temps exact, mais du temps que cela lui a paru !.
Elles se situent sur un plan émotionnel, partageant le sentiment lié à la durée du trajet.
Elles ne sont pas intéressées par le temps exact qui s’est écoulé.

Beaucoup de discussions inutiles et stériles peuvent naître de ces malentendus.
Les hommes ont tendance à trouver que les femmes « exagèrent ».
Pourtant, il ne s’agit pas d’exagération, mais d’un niveau de communication différent.

Personne n’a ni raison, ni tort, ils ne parlent tout simplement pas de la même chose.

Autre illustration :
Catherine se lève le matin, va vers son placard, l’ouvre, regarde ses vêtements pendant quelques minutes, et puis dit à Jacques, son compagnon :
« Je n’ai rien à me mettre ! ».
Jacques peut être interloqué par cette remarque qu’il ne comprend pas :
« Comment peux-tu dire que tu n’as rien à te mettre, ton placard est plein de vêtements, sans parler des cartons et des penderies au grenier ! »

Cette remarque peut frustrer Catherine qui risque de répondre, et continuer alors une conversation qui prendra une tournure délicate, sans qu’aucun des deux ne comprenne ce qui a pu se passer.

En fait, Jacques est encore une fois attaché aux faits.
Pour lui, ne rien avoir à se mettre ne peut se dire que dans le cas où il n’y a pas de vêtements dans l’armoire!.

Catherine n’exagère pas, elle partage un sentiment.
Quand une femme s’habille, elle recherche avant tout des vêtements qui correspondent à son humeur du moment.
En réalité, par les mots « Je n’ai rien à me mettre », elle signifie : « Je ne trouve rien qui correspond à mon humeur ce matin. »

Certains hommes croient aider leur partenaire en leur suggérant, par exemple, de choisir leurs vêtements la veille.
C’est impossible ! lorsqu’elle ne sait encore comment elle se sentira le lendemain...

Lors d’un atelier, une femme témoignait :
« Il m’arrive de laisser traîner mes affaires le soir en allant me coucher. Et quand je me réveille le lendemain matin et que je vois ces vêtements, je me demande comment j’ai pu porter cela la veille. »

C’est dans cette perspective qu’une femme peut prendre « plus que nécessaire » quand elle part en week-end-end ou en vacances.
Un homme rationnel aura tendance à calculer au plus juste.
Son efficacité se mesure à sa capacité à ne pas s’embarrasser de «superflu».
Cette différence d’approche est source de problèmes dans une relation, car la femme souhaite, elle, prendre plus de vêtements pour pouvoir avoir le choix et mettre ce qui lui convient en fonction des circonstances, des gens rencontrés, du temps, ….

Comprendre cette différence peut réduire un nombre de frustrations, car bien souvent, on va accuser de « mentir » ou de ne pas « écouter », et l’autre, restant dans sa logique propre, trouve cette attaque totalement injustifiée et voit son ressentiment grandir.

Une fois ce cercle vicieux enclenché, il risque, passant de blessures en revanches, de créer un climat de plus en plus hostile dans les relations.
En comprenant ces différences, en parlant mieux la langue de l’autre, on crée alors un cercle vertueux qui rapproche les partenaires au fil du temps.

Paul Dewandre.

Voici le début du spectacle en image ...



Suite...



Allez, au plaisir de vous lire...


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