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Sébastien Loeb est Incroyable !!!
Il vient de remporter, avec son fidèle co-pilote Daniel Elena, son sixième titre consécutif au Championnat du monde des rallyes à Cardiff, alors qu'il accusait encore cinq longueurs de retard sur le Finlandais Hirvönen, à deux manches de la fin.
Chapeau à ce Français qui est déjà dans la légende !



Sébastien Loeb est devenu tellement incomparable dans le monde du rallye (6 titres mondiaux, 54 victoires) qu'il faut maintenant sortir des sentiers battus, de la compétition automobile, pour oser une comparaison.

Un de ses gros points forts : ses yeux, c'est pour lui une arme imparable...
Pour un ophtalmologue, le champion préféré des Français est un cas.
Il a 12/10e à chaque œil.
Les caractéristiques des pilotes de chasse.
Il possède donc un regard perçant qui lui permet de voir mieux, plus loin et dans un champ de vision élargi.
Si Sébastien Loeb sort aussi peu de la route, c'est bien parce qu'il sait parfaitement lire les pièges qui se présentent à lui .



Il le dit lui même: « Je suis souvent arrivé à prendre le dessus quand les conditions devenaient difficiles, aime-t-il à rappeler. En fonction du grain, de la couleur de l'asphalte, c'est vrai, j'arrive à lire la route. Aux traces, je vois que d'autres se sont fait surprendre par des changements d'adhérence alors que moi, je les avais pressentis. »

Son ingénieur d'exploitation, Didier Clément, abonde lui aussi dans ce sens.
« Il sait lire le « grip » sur l'asphalte de la même façon qu'un Finlandais sait « lire » les bosses. Sur des successions de revêtements différents, l'adhérence n'arrête pas de changer et il adapte son pilotage. »

Un autre exemple de sa vista et de son sens de l'analyse exceptionnels ?
Une anecdote qui date du rallye de Monte-Carlo 2005.
Cette saison-là, le Français avait pour équipier, chez Citroën, François Duval.
Dans une spéciale, le Belge sort de la route à grande vitesse.
La voiture percute un pylône et son copilote Stéphane Prévot est gravement blessé à une jambe.
Rapidement arrivé sur les lieux, le directeur d'écurie, Guy Fréquelin, s'interroge.
Et c'est Sébastien Loeb, sur le terrain, qui apporte la réponse.
« Si François est sorti de la route, c'est parce qu'à cet endroit, il est resté le pied à fond sur l'accélérateur. »

L'endroit qu'indiquait le Français était situé à quelques dizaines de mètres du point d'impact.
Sa caractéristique ?
Alors qu'avant et après, la route était plane, il y avait un petit dénivelé d'un peu plus d'un centimètre sur ce point précis.
« Pour ne pas déséquilibrer la voiture, il fallait soulager un peu l'accélérateur. J'avais repéré cela lors des reconnaissances... »
Bien vu !

Comme Carlos Sainz, Colin Mac Rae et Marcus Grönholm que Sébastien Loeb a fini par décourager, le Finlandais Mikko Hirvönen va bientôt finir par ne plus pouvoir « voir » le Français.
« Le problème n'est pas qu'il est imbattable sur un type de surface, c'est plutôt qu'il est difficile à battre partout », reconnaît-il, avec un certain dépit.



Chapeau Monsieur Loeb pour ce nouveau titre, acquis dans un contexte extrêmement tendu !!!
"C'est un sentiment incroyable car c'est la première fois que je dois gagner le dernier rallye pour gagner le titre, alors c'est différent comme pression, et ça rend tout ça un peu spécial. Je suis vraiment très heureux car c'était sûrement le titre le plus difficile à obtenir", a dit Loeb à sa descente du podium de Cardiff Bay. "Ce matin, tout le monde pensait que j'allais gagner, mais dans la voiture, ce n'était pas pareil", a ajouté Loeb.

Un bel hommage en image... pour ce champion hors catégorie :

Allez, au plaisir de vous lire...