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Source de ces informations... Direction des sports, du ministère de la jeunesse et des sports.

La pratique sportive s’est considérablement développée au cours des dernières décennies et les modes de pratique ont évolué.
D’après les différentes études réalisées à ce jour, 39 % des Français de plus de 15 ans pratiquent au moins une fois par semaine une activité sportive.
Ils y consacrent en moyenne 4,7 heures par semaine.

Les dix fédérations sportives les plus représentées en nombre de licenciés sont :
(Le podium est bien sûr sans surprise)

Première place pour le Football avec : 2 056 684 licenciés.



Seconde place pour le Tennis avec : 1 062 786 licenciés.



Troisième place pour le Judo avec : 550 019 licenciés.



La suite est plus surprenante avec :

Quatrième place pour la Pétanque : 468 293 licenciés.



Cinquième place pour le Basket-ball : 437 074 licenciés.



Sixième place pour l'équitation : 367 323 licenciés.



Septième place pour le Rugby (à XV) : 273 459 licenciés.



Huitième place pour le Ski : 268 403 licenciés.



Neuvième place pour le Golf : 261 508 licenciés.



Dixième place pour la Voile : 226 126 licenciés.



D’autres fédérations ne comptent que quelques milliers de pratiquants.

Ces 30 dernières années ont été marquées par un accroissement du nombre de pratiquants, une évolution des lieux de pratique, et l'entrée de nouveaux publics.

Les Français deviennent surtout "plurisportifs".
Il n'est pas rare qu'un sportif soit licencié dans plusieurs fédérations, ou qu’il pratique plusieurs activités.

Les pratiquants, toutes catégories confondues, recherchent une plus grande liberté, une plus grande autonomie, boudant les contraintes horaires des formules d’abonnement.
Les formes d’encadrement trop directives sont refusées, au profit de modalités d’organisation qui favorisent la participation des individus.

L’entraîneur trop autoritaire est rejeté, au profit d’un leader désigné ou accepté par le groupe.
Le rejet des hiérarchies et des systèmes peut aller jusqu’au refus du classement, on s’arbitre entre joueurs, on institue son propre règlement.



La mode sportive fait apparaître de nouvelles disciplines dans presque tous les sports.
Le matériel est de plus en plus sophistiqué.
Des activités se combinent entre elles (hybridation) pour en donner de nouvelles. Par exemple, le canyoning est né du mariage entre l’escalade, la spéléologie et le canoë-kayak.

De moins en moins de pratiquants sont des adeptes de la pratique intensive à visée compétitive.

On accorde une place importante au corps ;à ce souci du corps correspondent de nombreuses activités dites "de forme", qui associent la recherche du plaisir à des motivations esthétiques ou hygiéniques.

Une recherche du plaisir qui ne veut pas dire systématiquement activités douces : les pratiques s’accompagnent aussi de la recherche du dépassement de soi dans l’intensité de l’effort, qui peut atteindre des limites extrêmes ou une prise de risque aventureuse.

Une évolution des publics.

Les femmes ont aujourd'hui un taux de pratique proche de celui des hommes, comme l'indique le graphique ci-dessous.
Le nombre de femmes licenciées a progressé nettement plus que celui des hommes.

Entre 1971 et 1994 (toutes fédérations confondues) :
- les licences masculines ont été multipliées par 2,3 et présentent un taux de progression de 130,5 %
- les licences féminines ont été multipliées par 3,28 et présentent un taux de progression de 228 %

Cependant, les femmes restent moins nombreuses dans les structures fédérales, préférant les pratiques de loisirs à celles de compétition.
En effet, 26,5 % des pratiquantes possèdent une licence, contre 52 % des pratiquants, et elles ne sont plus que 10 % à pratiquer en compétition

On a tendance à penser que la pratique physique diminue fortement avec l’âge, cependant, l’espérance et les conditions de vie s’étant considérablement améliorées, les personnes de plus de 60 ans sont de plus en plus nombreuses à s’adonner à une activité physique.
L’INSEE, en comparant les chiffres de 1967 et de 1988, met en évidence une croissance de 7,6 %. Le taux de pratique des plus de 60 ans passe à 22 % en 1994.

À forte dose, le sport use, voire brise les organismes.



Une étude française récente montre qu'au-delà de 500 heures de sports par an - soit 10 heures par semaine - le pratiquant soumet son organisme à des contraintes altérantes.
Accélération de l'ostéoporose chez la femme, bouleversement du métabolisme endocrinologique, usure prématurée des articulations et du système tendineux, la liste des traumatologies dues à des pratiques excessives est sans limite...

Cependant, la pratique régulière d'une activité sportive contribue à un meilleur équilibre corporel et à la prévention de certaines maladies, comme les affections cardio-vasculaires ou l'apologie liée au stress.

Alors vive le sport !!! avec modération, sauf pour les champions...



Allez, au plaisir de vous lire...