La fable des abeilles




Une légende voudrait qu’Albert Einstein ait dit un jour :
« Si les abeilles venaient à disparaître, l’homme n’aurait plus que quatre années devant lui. Sans abeilles, plus de pollinisation, plus de plantes, plus d’animaux, plus d’hommes ».

C’est sans doute un peu exagéré, mais en l’absence de pollinisation, la production agricole s’effondre effectivement déjà. Les abeilles sont les messagères des fleurs en plus d’être les sentinelles de la vie dont elles recueillent le miel.
Elles servent de transporteurs pour l’information génétique de l’écosystème végétal, d’entremetteuses pour la fécondation sexuelle des plantes, c’est une fonction vitale pour de nombreuses espèces européennes.

Illustration de ce phénomène...



info publiée par l'Agence Science-Presse - Chronique Les Débrouillards

Savais-tu que le tiers de notre nourriture résulte du travail des insectes pollinisateurs ?
Or, ces dernières années, les abeilles disparaissent mystérieusement.

Pour récolter une citrouille, tu plantes une graine, tu l’arroses et tu mets de l’engrais.
C’est suffisant ? Non!
Il faut aussi qu’un insecte comme l’abeille apporte du pollen dans la fleur de la citrouille pour la féconder.
Sans abeille, la fleur reste fleur : impossible qu’elle se transforme en citrouille!

Même chose pour les pommes, bleuets, canneberges, fraises, poivrons, concombres, alouette!
Peux-tu imaginer une journée sans ces aliments ?
Si l’abeille continue de disparaître, ça pourrait être pire, puisque environ 80 % des plantes dépendent des pollinisateurs
(Un pollinisateur est un animal qui, en butinant d’une fleur à l’autre, les féconde. Une fleur doit être fécondée pour se transformer en fruit).



Disparitions inexpliquées

Imagine: tu es apiculteur, tu dorlotes tes ruches depuis 20 ans puis, soudainement, tes abeilles disparaissent.
Certaines de tes ruches se vident même en une seule journée !

«C’est ce qui se produit aux États-Unis et en Europe depuis environ quatre ans», explique Domingos de Oliveira, spécialiste des insectes pollinisateurs à l’Université du Québec à Montréal.
Habituellement, quand une colonie est malade, des abeilles meurent dans la ruche ou à proximité.
Mais ces dernières années, plusieurs abeilles meurent dans les champs.
On croit qu’elles ne parviendraient pas à retrouver le chemin de la ruche.



L'enquête est lancée !

Des scientifiques du monde entier enquêtent sur ce phénomène étrange, appelé « syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles ».
À ce jour, ils ont identifié une quarantaine de suspects !
Parmi eux, il y a probablement plus d’un coupable.
Ceux-ci pourraient même être différents d’une région à l’autre !
La solution sera donc difficile à trouver.
Selon M. de Oliveira, il faut surtout surveiller les pesticides et les carences alimentaires.

«Une nouvelle classe de pesticides, les nicotinoïdes, semble dérégler le système nerveux de l’abeille et donc son sens de l’orientation. L’apparition de ces pesticides coïncide d’ailleurs avec les premières disparitions d’abeilles.»

Pour ce qui est des carences alimentaires, elles seraient liées à nos pratiques agricoles :
« Nos champs sont de moins en moins diversifiés, puisqu’on ne cultive qu’une seule plante sur de très grandes superficies », explique M. de Oliveira.
Résultat: l’abeille mange le pollen d’un seul végétal pendant longtemps, ce qui affaiblirait son système immunitaire et la ferait mourir de maladies auparavant bénignes.

Allez, au plaisir de vous lire... ENJOY !!!

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