Frederic Lenoir ... Un Art de Vivre !


Zoom sur Le philosophe le plus médiatique de France ... Frédéric Lenoir dont je vous ai parlé il y a quelques jours concernant son livre Coeur de Cristal




Dans ce billet vous allez découvrir, que nos histoires de points forts sont une fois de plus au coeur du débat.
" bien se connaitre" ...
" Nul ne peut être heureux s'il veut aller à contre-courant de sa nature profonde" et par conséquent son ADN personnel !!
" rendre conscient ce qui est positif "
Voici donc une Réflexion sur l’art de vivre... peut être à la Française !!!

Il y a ceux qui n'y croient pas.

Ceux qui s'en remettent à la destinée et ceux qui mènent une course effrénée sans jamais l'atteindre.
Il y a ceux, enfin, qui découvrent in fine que le bonheur est à portée de main.

Pour avoir les bonnes réponses, il suffit parfois de poser… les bonnes questions.
Si les ouvrages de Frédéric Lenoir connaissent aujourd'hui un immense succès, c'est parce qu'ils entrouvrent la porte, non pas d'une vie meilleure, mais d'un vivre mieux accessible au plus grand nombre.

«De Fribourf à l'Inde de mère Teresa»

Philosophe et sociologue, Frédéric Lenoir s'intéresse au bonheur depuis trente-cinq ans.
De Madagascar où il est né à Paris, de la Normandie au Lubéron, et jusqu'à la Corse aujourd'hui, ce penseur mène une quête de paix et d'harmonie.
D'un cheminement personnel, il en a fait moins une carrière qu'un moyen d'aider les autres.


Les épicuriens ...

« L'être humain se pose toujours des questions sur le sens de sa vie, sur la mort.
Il y a, quelles que soient les époques, un besoin de spiritualité et de croyances.
Historiquement, il était pris en charge par les religions.
Depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, les gens adhèrent moins à l'Église, en raison d'un besoin de liberté et parce qu'ils ont un esprit de plus en plus critique.
Ils continuent cependant de se poser des questions d'où le développement des spiritualités laïques, non véhiculées par une tradition, et recherchées pour se sentir mieux, pour souffrir moins ».


Et en temps de crise, d'incertitudes sur l'avenir ou celui de ses enfants, le besoin s'en trouve accentué.

« Le modèle ultraconsumériste ne fonctionne plus.
Les Trente glorieuses sont terminées.
On ne sait pas si la croissance reviendra un jour et il faut partager le gâteau avec l'Inde et la Chine.
Mais l'effet positif de la crise économique c'est cette prise de conscience qui incite un certain nombre de personnes à se poser les bonnes questions.
La dimension matérielle ne satisfait pas les besoins les plus fondamentaux d'où l'idée de chercher autrement, dans un travail sur soi ou le relationnel, le moyen de donner un sens à sa vie ».


La société et son évolution, Frédéric Lenoir l'a longuement observée à travers le prisme religieux.
Parce qu'il prête attention tant au bouddhisme qu'à sa fibre chrétienne.
Durant dix ans, il a dirigé la rédaction du Monde des religions.
« C'était une très belle aventure. En France, les débats sur ces sujets sont toujours très passionnés et j'ai essayé d'apporter un autre regard, un discernement distancié sur un fait religieux qui est un phénomène humain universel ».

Au gré des pages "Du bonheur", un voyage philosophique, l'un de ses derniers livres, le philosophe, développe un peu plus sa réflexion sur cet art de vivre.
Rien d'alambiqué ni d'impénétrable dans sa prose.
Plutôt une libre invitation à l'introspection.
Le public adhère et les lecteurs qu'ils croisent dans la rue, souvent le remercient.
« Nul ne peut être heureux s'il veut aller à contre-courant de sa nature profonde », écrit-il.

Il faudrait donc commencer par… se connaître.

« Dans notre société, il y a une injonction au bonheur.
On a raison de dire aux gens soyez heureux mais c'est la façon dont on le leur propose qui ne convient pas.
La publicité vend un bonheur factice, en l'associant à des signes extérieurs de richesse ou d'appartenance sociale.
Il faut apprendre à se connaître, réaliser que le bonheur est un état de l'être humain qui s'acquiert par le regard que l'on porte sur la vie, par une qualité de présence à soi, au monde et aux autres. »


Être heureux oui, mais comment ?

« En étant attentif à tous nos menus plaisirs du quotidien.
De par un processus biologique lié au besoin de survie, l'homme a naturellement tendance à conscientiser ce qui ne va pas, le négatif de sa vie.
Or l'une des clés du bonheur consiste justement à rendre conscient ce qui est positif et à cesser de ruminer tous nos soucis.»




Cet art de vivre, Frédéric Lenoir ne le réduit pas à l'état de conseils.
Il en a fait le principe de son existence.
Ce besoin de paix et d'harmonie, il l'a d'ailleurs eu dès l'adolescence.
« Mes parents ne s'entendaient pas du tout et l'ambiance était assez chaotique. Je n'étais pas heureux enfant et j'ai très vite cherché des réponses à cela.».


Le banquet de Platon

À 13 ans, il lit Le Banquet de Platon grâce à son philosophe de père et dans les cinq années qui suivent, les ouvrages de la plupart des grands philosophes.
Le début d'une longue quête vers la paix intérieure et le bonheur.
Elle le mènera à Fribourg, pour suivre des études de philosophie auprès des meilleures professeurs comme Emmanuel Levinas.
Puis c'est aux côtés d'un moine tibétain qu'il apprendra l'art de la méditation et en Inde qu'il vivra une expérience humaine incroyable, auprès de Mère Teresa.

À 23 ans, Frédéric Lenoir publie son premier livre, "Au cœur de l'amour" puis un second "Le temps de la responsabilité".
« Je n'avais pas confiance en moi à mes débuts, alors ces ouvrages se présentaient sous la forme d'entretiens que je recueillais auprès de personnalités que j'admirais ».



L'assurance viendra avec le temps, le succès également.
Le dimanche, pour les lève-tôt, il anime à 7 h l'émission Les racines du ciel sur France Culture.
Les éclairages de Frédéric Lenoir sont sollicités sur les plateaux de télévision.
La presse parisienne n'est pas toujours tendre à son égard mais l'auteur est un homme « de plus en plus heureux ».
Alors les lauriers comme les épines ne sauraient l'atteindre plus que cela.
Ce qui l'intéresse c'est de continuer à mener sa barque, d'achever sa quête de cet art de vivre si précieux à l'existence humaine.
Et désormais, il a tout le loisir de s'y exercer, depuis le Cap Corse.


L'année dernière, il a démissionné du Monde des religions pour se consacrer à des projets personnels.
Un bon prétexte aussi pour fuir la Capitale et se retrouver auprès de ce qu'il affectionne particulièrement, la nature.
Entre mer et montagne, la Corse s'est présentée comme une évidence.


La haute Corse

« Cela fait une vingtaine d'années que je viens sur cette île et c'était l'endroit idéal pour m'installer.
La Corse que je connais n'a rien à voir avec ce que l'on dit sur le continent.
Il y a ici des gens extrêmement respectueux, solidaires, prêts à rendre service.
J'ai fait dans cette région des rencontres extraordinaires ».


Alors, faut-il rechercher le bonheur ?
Rien à perdre d'essayer.

Allez, au plaisir de vous lire...

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