Critique décapante "De l'ombre à la lumière du Nord".

Quand un lecteur satisfait, je dirais même comblé, prend la plume avec virtuosité cela donne un texte magnifique, sur le fond et sur la forme !

Merci Christophe B pour ces élogieux propos !!!!

Salut Axel,

J'di bonjour capenoule !

Quelle ducasse ce life.

ça randouille bin ti ouvrache.

j'ai ratatouîé pour te biloute.

A tourade !

J’ai passé un très chouette moment à te lire. Bravo. Je me suis remémoré ma visite au stade Sang et Or, l’ambiance chti avec plaisir. On retrouve tout ça et bien plus encore ! J’ai posé les idées qui me sont venues dans ces quelques lignes pour un compte rendu aussi complet que possible.

La lecture du titre nous donne un indice : vous allez lire une belle histoire, un conte. De l’ombre à la lumière du Nord, on sait que ça se finira bien. Chaque anicroche aura une solution, chaque rebondissement une issue positive. Le scénario est bien huilé, qu’on se le dise. Ça se lit super bien, c’est très fluide, clairement exposé. L’auteur n’est pas un prosateur émérite mais les situations sont clairement décrites. On ne s’ennuie jamais, c’est tout l’intérêt des dialogues. C’est un conte mais pas seulement

C’est un morceau d’histoire. L’ombre c’est la mine. La lumière c’est le jour quand on sort de la mine, ce qui n’est pas pour autant le grand soleil dans l’Artois. Les anecdotes nombreuses sur les chtis, leur enthousiasme, leur solidarité, leur passion, font que ce Nord est un acteur majeur du récit. On peut aussi dire que seul un chti, même d’adoption aurait pu remplir cette mission. Axel avait bien en lui tous les codes du Nord.  C’est un plus de l’Histoire mais pas seulement.

Ça ressemble aussi à un reportage, caméra à l’épaule. On est au cœur d’une enquête du style cash investigation, sans Elise ! Axel, l’homme de l’ombre nous révèle les rouages d’une intrigue sensationnelle. Pour autant, l’expert ne révélera rien de trop trash. Les écarts sont maitrisés avec tact. Pas de révélations tactiques non plus, ce n’est pas le propos. Les descriptions les plus techniques concernent le chemin des idées au travers de notre cerveau. Ce n’est pas du 4-4-2. Les purs footeux pourraient rester sur leur faim de détails mais on ne peut pas être partout. On retiendra quand même le style des sangs et or : tout vers l’avant, le plus vite possible avec le moins de passes possibles. Le plaisir du beau jeu. Avec la caméra sur l’épaule d’Axel, nous sommes bien le spectateur de ses surprises, de ses découvertes, de ses émotions. La narration par épisodes nous positionne dans la peau d’un spectateur très privilégié. Contrat rempli. C’est un reportage mais pas seulement.

C’est aussi une leçon de savoir vivre, de savoir être. Les mantras sont les vrais fils conducteurs. Les rebondissements géniaux, les tactiques d’approches, la distillation du pouvoir, l’infusion des idées : ce sont bien eux les qu’on découvre au fil des pages qui sont le vrai moteur de l’intrigue. Pour chaque situation une solution existe. Notre témoin de l’ombre s’avère être l’expert qui est là pour révéler le meilleur de soi. Cela peut être un peu déconcertant cette facilité à démêler les situations les plus complexes avec autant de sagacité, de verve, d’aisance, de décontraction à chaque fois dans le bon tempo. Les faits parlent d’eux même, ils se succèdent irrémédiablement, sans véritables accrocs. La ligne de mire du sniper des maximes est unique : la réussite. Ne vous y fiez pas c’est du très haut niveau. A ne pas faire chez soi tout seul, comme dit la recommandation.

Axel est-il Aladin qui accomplit tes vœux les plus chers ? Non, il n’y a pas de magie. Le génie est ailleurs. Axel est-il Jiminy Cricket ? Oui puisque c’est Denis qui le dit. Parfaite réflexion d’un sage à un autre. Mais le vrai personnage d’Axel je vais vous le révéler. Quand un menhir est dans la place, quand on dévore autant de sangliers, qu’on étanche toutes ces cervoises dans la festivité, on ne peut être que gaulois. Moi je vous le dis : on est avec Obélix ! Il est tombé dedans tout petit. Il a son truc unique et bien à lui. Axel est un leader, un stimulant, un gagnant. Au-delà du naturel il a appris, lu, creusé ce sillon de longues heures. Désormais, il peut en parler beaucoup, longtemps pour embarquer le monde avec lui ou révéler le meilleur de vous-même avec sa façon bien à lui.

Il va citer grand père, grand-mère, maitre Yoda, Martin Luther King entre autre et nous allons tous le croire ! J’ai une seule incertitude à postériori : je me demande si la révélation de la « méthode Obélix » le 9 mai 1998 par la presse aurait été un bien ou un mal ? L’avis d’Axel ou son principe ? On s’en fout ils ont gagné ! Ce sont des leçons mais pas seulement.

C’est un combat. Ce qui est passionnant c’est que le sacre du champion, le sport à ce niveau, dans ce contexte est un ressort intense pour raconter une histoire bien plus universelle. Notre lutte intérieure, notre vision du monde et notre façon de l’aborder de la bonne façon. Changer de place, changer sa façon de regarder, changer sa façon d’agir. L’incontestable entrainement au fil des pages est moins sur le terrain que dans les cerveaux et leur conditionnement. On pourrait faire une analgie sportive pour rester dans le thème. Le noble art de la boxe : anticipation, esquive, puis crochet ou uppercut selon le tempo. Les gestes s’enchainent avec aisance pour autant de coups. Beaucoup de scènes décryptent ce ballet du ring, la bonne approche, le bon angle d’attaque : l’agilité des situations, l’aisance des mots, la force de l’esprit. Toucher avec justesse. Encaisser. Continuer.

Cette scène, où les deux personnes qu’Axel admire le plus dans le club l’applaudissent spontanément après le speech, est très révélatrice d’un niveau de confiance en soi très abouti. Tout le monde ne peut pas être « spin doctor ». Pour recevoir émotions et impacts il suffit de donner émotions et impacts. Pas si simple de jouer avec la mécanique de l’humain. Ce n’est pas donné à tout le monde. Ce n’est pas seulement un combat.

C’est avant tout une rencontre, une osmose entre les protagonistes. A à la fin de l’aventure de cette lecture vous aurez peut-être vous aussi été contaminé par cette énergie positive qui passe par les mots. Sans vous en rendre compte, vous serez un peu vous aussi le Denis de l’histoire, quoique à priori il reste unique en son genre le druide.

A vous de déguster sans modération.

 

Allez, au plaisir de vous lire ... Enjoy !

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