Séduire. Comment l’amour vient aux humains


Voilà un bouquin passionnant, pertinent, et plein d’humour !
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Il permet de mieux connaitre ses atouts (ses points forts) et surtout de comprendre combien tous nos SENS ( les 5, biens connus, et les autres moins connus…) sont, quoi qu'on en pense, constamment en éveil pour aimer et être aimé !!!

Je vous propose un passage de ce livre pour vous mettre en appétit !!!

Séduire – Comment L’amour vient aux humains. de Patrick Lemoine Edition J’AI LU Bien-être. Pages 49 à 51.


Si ,comme nous le verrons, les mâles humains (aoûtiens traditionnels) sont en de bonnes dispositions en été, et en réalité, de plus en plus, tout au long de l’année, encore faut-il que leurs partenaires en soient informées. Et vice versa !

Autrement dit, existe-t-il, outre certains messages infraliminaux du type des phéromones (sur lesquels nous reviendrons), un signal visuel plus ou moins conscient qui permettrait aux garçons de savoir que les filles sont fécond(abl)es et aux filles que les mecs qu’elles ont repérés sont tout à la fois mûrs, fiables, disponibles et disposés ?

S’agissant d’attirer l’attention d’un partenaire espéré, le haussement de sourcils pourrait constituer un signe universel de consentement au flirt…voire plus. Ce signal a en effet été retrouvé chez les jeunes filles sambourous, waïkimas…et françaises.

Mais c’est le diamètre pupillaire qui semble constituer le meilleur signal de consentement (Desmond Morris, La clé des gestes, Paris, Grasset 1978, p. 169-171) deux personnes qui se rencontrent ressentent une stimulation réciproque si leurs pupilles se dilatent, et une baisse de tonus si leurs pupilles se contractent.
Mais l’échange reste non-conscient, donc secret.
…/…
La photo d’une starlette a ainsi été présentée à une ribambelle de gentlemen à coté du portrait de la mère du peintre Whistler.
La digne lady a recueilli tous les éloges. L’analyse des diamètres pupillaires a, sans contestation possible, contredit ce beau discours de convenance. Comme quoi, la mauvaise foi masculine est un puits sans fond !

Pour approfondir expérimentalement le sens de ce signal réflexe que constitue la dilatation pupillaire (mydriase), Desmond Morris a conçu une expérience originale. L’éthologue britannique a utilisé la photo d’une « séduisante jeune fille », l’a dupliquée et au moyen d’un crayon a « élargi artificiellement les pupilles par deux gros points noirs » sur l’un des deux clichés.
Il a ensuite posé la question à une assistance masculine : laquelle des deux préférez vous ? ».

La réponse des hommes fut d’une touchante unanimité.
Tous, ou presque, accordèrent leurs suffrages émus à la belle aux pupilles dilatées.
Apparemment, aux yeux de ces mâles anglais, une femelle britannique est d’autant plus séduisante qu’elle a « le regard profond ». Aucun pourtant n’a été capable d’expliquer les raisons de son choix car nul n’avait marqué ce détail physiologique.
Comme quoi « le cœur a ses raisons que la raison ne connait pas », ce qui, en clair, signifie que, la plupart du temps, le coup de foudre pourrait se déclencher à la vue d’une pupille dont le diamètre fait quelques millimètres de plus que d’habitude.

Boris Cyrulnik a reproduit l’expérience à plusieurs reprises, et de manière rigoureuse.
La conclusion est invariable : Les hommes ne savent jamais pourquoi, mais ils préfèrent toujours celles dont les pupilles sont dilatées. Il faut être un benêt de mâle pour ne pas comprendre que, dans sa grande fatuité, l’homme est séduit par les filles visiblement (ophtalmologiquement devrais-je dire) émues par la présence de celui les contemple.
Emues, donc possiblement offertes.

Quelques millimètres, quand on y pense !on est peu de chose quand même !
.../...

Etonnant... non ?

Allez, au plaisir de vous lire ...

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