Le Vendée Globe est l’Everest de la mer.

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Le Vendée Globe est la plus grande course au monde, un tour de monde en solitaire, sans assistance et sans escale que certains appellent l’Everest de la mer ! 

Plus de 2 000 journalistes accrédités, 1,7 million de visiteurs au Village et sur les pontons de Port Olonna, aux Sables d'Olonne, 500 000 personnes autour du chenal et 400 bateaux en mer le jour du départ... Puis, après quelques milles parcourus, la mer pour seule compagne!

Après le bain de foule, les marins engagés sur le Vendée Globe, créé à l'origine par Philippe Jeantot, partent pour presque trois mois de navigation pour les plus rapides.

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Sur les 138 skippers ayant pris le départ du Vendée Globe depuis la première édition en 1989, 64 ont été contraints à l'abandon, et trois ont disparu ou péri en mer. 

Ils sont 29 candidats à être parti ce dimanche à l'assaut du «Vendée Globe». Et si les statistiques se répètent, seuls une quinzaine franchiront la ligne d'arrivée 3 mois plus tard. C'est une quasi constante depuis la première édition en 1989, à peu près un skipper sur deux ne finit pas la course, victime d'un démâtage, d'un chavirage, d'une avarie technique ou d'une défaillance physique... quand ce n'est pas plus grave.

Réputés pour leurs mers déchainées, le Golfe de Gascogne, le Pot-au-noir, les quarantièmes rugissants et les cinquantièmes hurlants sont, à chaque édition de ce tour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance, le théâtre de nombreux accidents, qui lui ont valu le surnom d'«Everest des Mers».

Une comparaison osée, qui n'est pas si galvaudée puisque le taux d'ascensions réussies sur le toit du Monde, qui était sous les 20% en 1990, a désormais passé la barre des 50%... soit à peu près le taux moyen de marins ayant réussi la «Grande Boucle». Comme le sommet himalayen, le «Vendée» a connu des années noires, notamment les éditions 1996-1997 et 2008-2009, avec respectivement 40% et 37% de monocoques ayant fini la course. Au total, sur 138 marins ayant tenté l'aventure, seuls 71 ont passé la ligne d'arrivée.

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Autre point commun entre l'«Everest des mers» et l'Everest tout court : on peut y laisser sa vie.

Au total, sur les 67 skippers empêchés de finir la course, 64 ont été contraints à l'abandon ou mis hors-course, et trois ont disparu. Si la comparaison avec l'Everest (plus de 260 morts pour près de 20000 tentatives) n'a pas beaucoup de pertinence, on notera que dans les deux cas, les candidats se multiplient chaque année pour arracher l'exploit, au péril de leur vie. Si l'augmentation drastique des règles de sécurité depuis la disparition de Gerry Roufs en 1997 a permis d'éviter bien des drames sur la Grande Boucle depuis 20 ans, chaque année apporte son lot de tempêtes, de chavirages et de sauvetages extrêmes, qui rappellent combien la mer peut être hostile, et combien la vie d'un skipper isolé sur sa coquille en plein milieu des mers du Sud, est fragile. 

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Dernier indice de la «dangerosité» de cette course. Peu d'hommes sont capables d'y arriver, et l'on retrouve donc souvent... les mêmes. Et comme l'Everest, gravi près de 7000 fois par un peu plus de 4000 personnes, la Grande Boucle a été achevée 71 fois par... 55 marins. Et ce n'est pas cette édition qui devrait inverser cette statistique : sur 29 skippers au départ, on a 15 récidivistes. Dont six, contraints à l'abandon lors de leur précédente tentative, ont soif de revanche...

Bel article de Tanguy  de l'Espinay sur le parisien.fr 

... Et VIVE mon chouchou Dunkerquois ... Thomas Ruyant !!!

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Allez, au plaisir de vous lire ... Enjoy !

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