Parents, aller aux matchs de vos enfants, ça compte plus que vous ne le pensiez !

Magnifique billet rédigé par Sarah. G et découvert sur le site aider son prochain.com qui m'a beaucoup touché.

J'ai pratiqué le Judo pendant 30 ans à un niveau acceptable en étant sélectionné jusqu'au championnat de France.  Mais je dois avoué qu'avec le recul, il m'a manqué ce supplément d'âme transmis par l'environnement familiale. En 30 ans, mes parents ne m'ont JAMAIS vu sur un tatami pratiquer ce sport que j'adorais que ce soit lors des entrainements et par conséquent encore moins pour les compétitions. 

Ce témoignage exprime exactement l'inverse ... 

Au fur et à mesure que je grandissais, mes deux parents avaient des emplois de temps trop chargés. Nous vivions en banlieue et ils travaillaient en ville – ma mère était une sténographe judiciaire, mon père un avocat. Ils allaient chaque jour endurer des allers et retours fastidieux et ennuyeux, et de nombreuses nuits, ils avaient encore du travail à faire une fois rentrés à la maison. 

Mais alors que je suis parfaitement conscient de cela maintenant, ma sœur et moi n’avons presque jamais ressenti cela lorsque nous étions plus jeunes. Tout ce que nous savions, c’est qu’ils étaient là…pour chaque événement.

Le sport favori dans ma famille a toujours été le basketball. Mon père a joué à l’université et j’ai presque essayé de dribbler toute balle qui se trouvait devant moi dès que j’ai commencé à marcher. J’ai supplié mes parents pour participer dans de petites ligues, je suis allé au camp de basketball en été et j’ai joué pour l’équipe de mon école en hiver.

Quand je suis arrivé au lycée, cela est devenu ma priorité (et a également occupé la plupart de mon temps libre). Et tout au long de mes 15 années de pratique du basketball, mes parents ont assisté à tous les matchs. Pratiquement chaque match.

Bien que j’aime toujours voir leurs visages dans les gradins, je n’avais pas réalisé à quel point cela avait dû être difficile pour eux. Je sais qu’ils ont dû quitter leur travail très tôt, endurer de longs trajets vers des écoles lointaines, se frayer un chemin à travers des tempêtes de neige et oublier tout leur stress personnel pour m’encourager avec enthousiasme. Et comme ma sœur jouait aussi, et que nous avions parfois des matchs le même jour, ils se divisaient pour s’assurer que nous avions tous les deux l’un d’entre eux là-bas. Peu importe ce qui se passait dans leur vie, ils ont toujours fait de leur présence une priorité. Que ce soit le match de championnat de ma dernière année ou une simple mêlée dans une ligue estivale juste pour le plaisir – ils étaient toujours présents.

Quand j’y repense maintenant, la présence de mes parents à chaque match comptait plus pour moi que je ne pourrais probablement jamais l’expliquer. Je voulais montrer à mon père que j’avais pris ses conseils en considération lors de nos séances d’entraînement du samedi matin. Je voulais montrer à ma mère que j’étais aussi dévoué au jeu que je le lui avais dit. Je voulais prouver que j’étais plus apte à courir tout au long du terrain et plus rapidement que ma sœur (désolée sœurette, je t’aime). Je voulais les rendre fiers.

À chaque match, je cherchais leurs visages dans les gradins. Quand je les trouvais, j’ai su que j’avais de la valeur à leurs yeux. Je savais que mes rêves importaient, peu importe à quel point ils semblaient ridicules ou farfelus. Chaque fois que je marquais des buts ou que je jouais bien en défense, je levais les yeux vers mon père pour voir son pouce en l’air et écoutais le rugissement légèrement embarrassant de ma mère. Comme dans tous les autres aspects de ma vie, mes parents ont prouvé que je pouvais compter sur eux et ce sentiment incomparable m’a accompagné toute ma vie.

Je sais que ce n’est pas toujours possible ni facile d’être présent à chaque match, mais chers parents, même si vous pensez que ce n’est pas grave (et même si vos enfants disent que ce n’est pas grave), c’est vraiment important. Et si vous ne pouvez pas être là, essayez au moins, ça compte. Je ne me souviens pas beaucoup des cadeaux d’anniversaire qu’on m’a fait ou des biscuits que j’ai mangés avant le dîner, mais je me souviens très bien de ma mère et de mon père, portant leurs tenues de travail, présents dans tous les matchs auxquels j’ai joué.

Source: popsugar.com
Traduit et adapté par: Aidersonprochain.com

 

Ajouter un commentaire

Le code HTML est affiché comme du texte et les adresses web sont automatiquement transformées.

Ajouter un rétrolien

URL de rétrolien : https://www.point-fort.com/index.php/trackback/1538

Haut de page